IT Partners : 24 avril 2012

 

philippe_sordetPhilippe Sordet, vice Président du Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms : « un tiers des Sociétés de Services en Réseaux et Télécoms (SSTR) pourraient changer de mains, fusionner ou disparaitre d’ici 5 ans ».

Infrastructures > Interview - Publié le 24 Avril 2012 , par Propos recueillis par Pascal Boiron

Le Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms est officiellement né le 1er février 2012 avec pour principal objectif de concrétiser la convergence des marchés de l’informatique et des télécoms. Présidé par Stéphane Grasset (IMAKYS), le club est administré par cinq autres professionnels : Philippe Sordet (consultant en business développement), Pascal Prévot (consultant e-marketing), Eric Assaraf (CONIX Consulting), Frédéric Decard (Résophone Services) et Christophe Le Dantec (OLTYS).


- Pourquoi avoir créé ce nouveau club ?
Philippe Sordet :
Il était nécessaire pour concrétiser la convergence des filières des télécoms et de l’informatique. C’est pourquoi nous avons voulu à réunir d’emblée – c'est-à-dire dès la création du club en février dernier – des installateurs télécoms, des opérateurs de téléphonie, des éditeurs de logiciels, des intégrateurs de télécommunication ou d’informatique, des SSII, des distributeurs ou encore des représentants de la presse spécialisée. La diversité était une condition essentielle pour fonder ce club professionnel, qui est présidé par le patron de l’intégrateur Imakys, Stéphane Grasset.

- Quelles sont vos priorités pour cette première année ?
Philippe Sordet :
Il faut savoir qu’un tiers des Sociétés de Services en Réseaux et Télécoms (SSTR) pourraient changer de mains, fusionner ou disparaitre d’ici 5 ans. C’est tout simplement lié à l’âge des dirigeants d’entreprise et nous savons que nous pouvons jouer un rôle important pour faciliter les passages de relai. C’est l’une de nos fonctions de club d’affaires que de favoriser les échanges entre des métiers qui convergent. C’est donc logiquement une de nos priorités. Nous souhaitons également mettre en place des relations de confiance avec les autres clubs et associations actifs dans les nouvelles technologies. Enfin, nous aurons une action résolue et revendiquée de lobbying, ou de réseautage, au bon sens du terme.

- Allez-vous recruter de nombreux nouveaux membres cette année ?
Philippe Sordet :
Ce n’est pas l’objectif. Nous étions une trentaine à la création du club et nous serons une cinquantaine dans quelques mois. Cela n’a rien de mirobolant. Notre but restera de conserver la plus grande diversité possible et de rester fidèle à notre devise originelle : des gens sérieux qui ne se prennent pas au sérieux. Nous prévoyons d’organiser quatre dîners par an, au Cercle des Armées Place st Augustin à Paris, et de n’avoir que trois interventions de 15 minutes chaque fois. Notre prochaine réunion, le 3 mai 2012, aura ainsi pour thèmes le financement des sociétés IT. Enfin, je précise que le prix annuel de l’adhésion a été fixé à 490 €, ce qui ne ruinera personne…