Newsflash

logo informatiquenews
 
Baromètre CDRT : On passe à l'étape valeur

logo edi
 
Baromètre CDRT des communications B2B : le marché français entre consolidation et croissance soutenue

itsocial
 
 
La crise pandémique a servi de catalyseur à l’accélération du marché des communications B2B, mais ce sont surtout la convergence avec les applications métier, entre fixe et mobile, ainsi que les besoins en intégration métier qui stimulent le marché. D’après le second baromètre du Club des dirigeants réseaux et télécoms, le marché des communications d’entreprises connaît une croissance qui ne devrait pas faiblir dans les prochaines années. Soutenue par la transformation numérique, cette évolution est principalement le fait de la convergence de l’informatique et des télécoms, avec comme tendance structurante l’exploitation de la donnée pour l’observabilité et l’analytique. L’intégration dans le cloud et avec les applications métier, la cybersécurité et les contraintes concurrentielles ont servi de moteurs à l’évolution de ces dernières années. De plus, les opportunités de désintermédiation ont permis à de nouveaux acteurs de se positionner dans la chaîne de valeur, contestant l’hégémonie d’acteurs historiques. Il faut dire aussi que cette convergence des besoins de transformation des entreprises et la volonté d’intégration (applicatives et fonctionnelles) avec son environnement professionnel a provoqué le rapprochement des métiers autour des communications, qui s’est concrétisé par des rachats et des alliances autour d’offres communes. L’intégration de la téléphonie et des applications métier et données, ainsi que la migration vers le cloud de ces services (ainsi que leurs services de support : chiffrement, sauvegarde, serveurs…) ont ouvert la voie à la convergence des métiers. De fait, les intégrateurs de téléphonie et de réseaux, ainsi que les prestataires-intégrateurs en informatique ont dû mettre leurs compétences en commun pour devenir des opérateurs et intégrateurs de services numériques.  

Des perspectives positives à moyen terme

Cependant, la concurrence des fournisseurs de solutions de collaboration (téléphonie, visio…) reste prégnante auprès des répondants : 67 % disent craindre les solutions de collaborations telles Teams ou Zoom. Orange vient en second avec 31 % des réponses. Il est suivi par les intégrateurs/opérateurs de proximité qui recueillent 26 %. Dans un marché morcelé, où la proximité avec les acteurs locaux est un avantage, un tel pourcentage est compréhensible. Enfin, les GAFAM ne sont perçus comme des concurrents que par 6 % des répondants. Cependant, les professionnels des réseaux et des télécoms restent optimistes quant aux perspectives du marché. Ils ont majoritairement profité de la crise pandémique pour réorganiser l’entreprise pour le télétravail (61 %), ou pour développer de nouveaux services autour du cloud et du travail à distance (46 %). Un gros tiers n’a pas noté de différence notable avant et après la crise, et 24 % ont rapporté un ralentissement de leur activité.  

Un marché tiré par de multiples besoins

Interrogés sur leurs attentes dans les années à venir, les répondants s’attendent globalement à une croissance plus ou moins soutenue du marché, soit 7 % en 2022 et une croissance à deux chiffres pour 2023. Selon eux, la croissance des solutions de convergence fixe et mobile, les solutions de CRM et les besoins en intégration métier devraient stimuler le marché. La demande sera aussi tirée par des PME à la recherche d’un accompagnement de proximité, mettant la cybersécurité, le travail en mode hybride, la collaboration en haut de la liste des grandes opportunités de 2023. Teams en particulier est vu aussi bien comme une opportunité que comme un futur concurrent. Le marché sera, selon eux, tiré par le segment des communications unifiées (54 %), de la transformation numérique, de la cybersécurité et la fibre optique (52 %), suivi par l’arrêt du RTC (51 %) et enfin, le télétravail (46 %).
S'unir pour mieux accompagner les opérateurs numériques de proximité

Trait d'union - avril 2022 | 

En ce début d'année, la Fédération EBEN a noué un partenariat avec le Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms (CDRT). Dans un secteur en perpétuelle mutation, impacté par diverses évolutions législatives, réglementaires et technologiques, la Fédération EBEN et le CDRT assureront de concert la représentation des intégrateurs télécoms et opérateurs de services numériques de proximité auprès de l'Arcep, des pouvoirs publics et des instances européennes.

Ce partenariat permettra également au CDRT et à la Fédération EBEN de mutualiser leurs compétences et ainsi de renforcer leurs expertises juridiques et techniques respectives. Avec l'appui du CDRT, la Fédération EBEN ambitionne notamment d'élargir le champ d'application de sa convention collective (CCN 3252, IDCC 1539) à l'activité d'intégrateur télécoms - opérateurs de services numériques, ce qui lui permettra de proposer à ces entreprises une convention collective adaptée et de mettre en place une politique emploi-formation répondant aux problématiques spécifiques de ce métier.

 

P h i l i p p e S O R D E T , fondateur du CDRT, revient sur son parcours et nous présente le CDRT.

portrait philippe sordet

Parlez-nous de votre parcours

Depuis plus de 20 ans dans les télécoms au départ chez des opérateurs comme Siris ( SFR) et Telia, j’ai ensuite développé une activité de business développement externalisée pour aider les éditeurs et opérateurs à recruter leurs revendeurs. En 2012, j’ai eu l’idée en tant que co-fondateur de rapprocher le monde des télécoms et de l’informatique. A cette époque, les technologies commençaient à converger, la téléphonie allait devenir une application informatique, il fallait faire converger les dirigeants de ces deux secteurs d’où la création du CDRT (Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms). J’interviens en tant que vice-président du CDRT.

Qu'est-ce que le CDRT ?

Créé en février 2012, nous fêtons nos dix ans cette année. Nos objectifs en tant que think tank sont de réunir les acteurs de la convergence informatique & télécom, faciliter le networking et apporter un éclairage d’experts sur les sujets d’actualité auprès de nos adhérents et des pouvoirs publics. Nous avons 230 membres représentant 166 sociétés et 6 délégations régionales (Paris IDF, Ouest, Nord, Rhône Alpes, Sud-ouest et Sud-est) avec près de 50 % d’opérateurs de services numériques : cela comprend les intégrateurs informatique et télécom et les opérateurs de services, 10 % d’opérateurs infra, et 15 % d’éditeurs des communications et collaboration unifiées, 17 % d’équipementiers et 10 % d’ESN.

Quelles sont les principales actions conduites par le CDRT ?

Nous menons une vingtaine d'événements par an sur toute la France. Les principaux thèmes abordés sont sous forme de dîners-table ronde et matinales, beaucoup de sujets sont traités en région : • IT et écoresponsabilité ; • Vision et perspectives du marché des communications d'entreprises ;

  • Comment répondre à la transformation du monde du travail avec le développement du travail hybride ;
  • La cybersécurité et les enjeux ;
  • L'état du marché de la Fibre en région et les perspectives ;
  • La souveraineté numérique : avons-nous les armes pour nous battre ?
  • Le SDWAN et ses opportunités ;
  • Sujets de webinaires (Inbound Marketing, le télétravail, chômage partiel, le go-to-market des communications unifiées, le commerce à distance, etc.)

Nous avons mis en place un baromètre des communications d'entreprises qui sera diffusé chaque mois de novembre.

Pourquoi le rapprochement avec EBEN ?

Le rapprochement avec EBEN est un excellent moyen pour proposer une convention collective à nos opérateurs de services, traiter de sujets communs comme la cyber ou la souveraineté et faire passer ensemble des messages au pouvoir public. EBEN nous apportera son apport juridique. Les nouveaux adhérents d’EBEN et du CDRT (réciprocité) bénéficieront de conditions particulières et pourront participer à nos évènements.

Le secteur des télécoms est en perpétuelle mutation, quel est votre regard sur l'avenir de l'activité d'intégrateur télécoms ?

Pour nous, l’intégrateur devient un opérateur de services numériques car il est impliqué à la fois dans l’intégration, les solutions Cloud en téléphonie, de la VOIP et TOIP, la vente de liens et de minutes, de solutions de Cyber etc. Les frontières entre les métiers s’estompent, il doit accompagner la transformation numérique de la PME.

Page 1 sur 8