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Dirigeant de l'opérateur OpenIP, Laurent Silvestri a été récemment élu à la présidence du CDRT. Il dresse les grandes lignes des actions qu'il souhaite mettre en oeuvre pendant son mandat pour servir les intérêts des acteurs de la convergence informatique et télécoms.

Distributique : Vous venez de prendre la présidence du Club des Dirigeants Réseaux et Télécom (CDRT). Avant de parler de vos ambitions pour l'association, quel bilan peut-on tirer de ses 5 années d'existence ?

Laurent Silvestri : Le propos du CDRT est de réunir des prestataires de services (47% des membres environ), des opérateurs, des éditeurs et des équipementiers impliqués dans la convergence de l'IT et des télécoms. Nous offrons à nos membres un cadre où ils peuvent entrer en relation, échanger et partager leurs expériences avec les acteurs de leur écosystème. L'approche du Club se veut bienveillante, dans le sens où il ne s'agit pas de fournir à certains un espace de démarchage commercial. Stéphane Grasset, mon prédécesseur et premier président du CDRT, a notamment à son actif d'avoir porté le nombre de nos adhérents à 123. Parmi eux, on compte des acteurs référents comme Adista, Coriolis Telecom, Axiones, Cheops Technology, SFR, DCI, Foliateam, Keyyo, Nerim et bien d'autres.

Distributique : L'une des priorités de votre mandant sera-t-elle de faire grossir davantage le nombre d'adhérents du CDRT ?

Laurent Silvestri : Il ne s'agit pas d'un objectif prioritaire. Dans les trois ans qui viennent, nous devrions être tout au plus 140 à 150 membres. Le nombre et les profils des entreprises qui font aujourd'hui partie de nos adhérents nous permettent déjà de revendiquer une véritable légitimité sur notre marché. Par ailleurs, organiser des événements de qualité pour plus de 120 adhérents demande déjà une gestion importante. En 2017, nous en avons proposé 7 à Paris et 5 en région, en 2018 nous en organiseront une quinzaine. Enfin, recruter tant que possible pourrait menacer le caractère bienveillant du club dont je parlais précédemment.

Distributique : Dans ce cas, sur quels axes le CDRT va-t-il orienter ses actions à venir ?

Laurent Silvestri : L'un d'entre eux va consister à développer notre présence en région. En 2017, nous avons ouvert une délégation pour la région PACA à Marseille. En février 2018, nous avons fait de même pour l'Occitanie depuis Toulouse. Dans le courant de l'année, il est prévu que nous nous dotions aussi d'une présence dans l'Ouest à Nantes. C'est principalement de ces délégations régionales que viendront les adhésions de nouveaux membres. Aujourd'hui, 90 de nos adhérents sont basés à Paris. L'autre point important pour le CDRT est d'augmenter sa représentativité auprès de l'ensemble de notre profession que nous évaluons à environ 7000 à 8000 entreprises en France. Pour ce faire, outre nos réunions et dîners privés, nous allons notamment relancer des matinales d'informations ouvertes à l'ensemble des acteurs de notre marché où ceux-ci pourront profiter de l'expertise de nos membres.

Distributique : Le CDRT ne peut-il pas être considéré comme une organisation redondante quand on sait qu'il existe aussi des syndicats comme le Syntec Numérique ou encore la Fédération EBEN ?

Laurent Silvestri : Nos rôles sont différents. Les syndicats sont là pour défendre la profession auprès des pouvoirs publics et nous travaillons avec eux. Notre action consiste plutôt à émettre des recommandations pour faire valoir notre point de vue auprès de ces instances représentatives. C'est d'ailleurs ce que nous avions fait pour contribuer à peser sur Orange lorsque celui-ci trainait des pieds pour ouvrir son réseau fibre optique. Les membres de notre profession ont fini par obtenir gain de cause après un an et demi de bataille. Aujourd'hui, un des enjeux de notre secteur est de faire émerger et reconnaître la profession d'opérateur de services de proximité, une appellation qui regroupe les opérateurs intégrateurs locaux. Le but est que les clients comprennent leur rôle dans une chaine de valeur où on trouve aussi les opérateurs d'infrastructures, les éditeurs de logiciels qui opèrent parfois leurs propres services SaaS, et les équipementiers. Sans clarification de leur rôle, les opérateurs de services de proximité se retrouvent en concurrence avec les grands opérateurs sans que les entreprises fassent bien la différence entre ce que les uns et les autres peuvent leur apporter.

Distributique : En quoi cela permettrait-il de défendre les intérêts des opérateurs intégrateurs ?

Laurent Silvestri : Définir les contours du métier d'opérateur de services de proximité va permettre aux syndicats de demander aux pouvoirs publics de créer un statut pour cette profession et donc de défendre précisément ses intérêts, par exemple contre le dumping des gros opérateurs. Pour qu'un intégrateur devienne aussi opérateur, il lui faut se transformer et donc investir. A l'heure actuelle, nombre d'entre eux hésitent à franchir le pas par crainte. Pour se lancer, il faut qu'ils soient sûrs d'être défendus.

 

Distributique : 14 février 2018

Edition du 14/02/2018, par Fabrice Alessi

 

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Intitulé « Ambition 2020 », le programme de Laurent Silvestri vise à accentuer la visibilité du CDRT auprès des 10 000 entreprises qui s'affairent dans les mêmes secteurs que ses membres en France.

Dirigeant de l'opérateur OpenIP, Laurent Silvestri succède à Stephane Grasset à la présidence du Club des DirigeantsRéseaux et Télécoms. Il a notamment pour ambition d'étendre la représentation de l'association en région.

Après six années passées à la présidence du CDRT, Stephane Grasset a cédé son siège. Réunis en assemblée générale, les administrateurs de l'association ont élu Laurent Silvestri, le président de l'opérateur de communication unifiées OpenIP, pour prendre le relais. Stephane Grasset reste néanmoins un membre éminent du CDRT dont il est désormais le président d'honneur et premier président de son comité d'orientation.

Fondé en 2012, le CDRT compte 123 membres, tous dirigeants de sociétés actives sur le marché de la convergence informatique et télécoms. Son ambition est notamment de leur permettre d'échanger sur l'avenir de leur profession. Intitulé « Ambition 2020 », le programme de Laurent Silvestri vise à accentuer la visibilité du club et de ses actions auprès des 10 000 entreprises qui s'affairent dans les mêmes secteurs que ses membres en France. L'atteinte de cet objectif va en partie passer par une mise en avant plus forte de l'expertise des adhérents du CDRT et l'ouverture de représentations en région.

Distributique : 9 février 2018 - Par Fabrice Alessi
 

Le CDRT met en garde contre la fin du RTC

 
Lors du dîner qu'il organisait pour fêter ses 5 ans d'existence, le CDRT a tenu à informer ses membres sur l'ampleur du chantier qui les attendait face à la fin du RTC. La tâche ne s'annonce pas facile tant les entreprises utilisatrices ne semblent pas en saisir les enjeux.Le 23 mars, le Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms fêtait ses 5 ans autour d'un dîner d'anniversaire où la discussion a largement tournée autour de la fin du RTC (réseau téléphonique commuté). « Il est de notre devoir d'attirer l'attention sur le sujet », a déclaré Stéphane Grasset, le président du CDRT, après être revenu sur les événements marquants de ces cinq dernières années. L'association, qui compte aujourd'hui 110 adhérents pour 90 sociétés représentées (revendeurs, intégrateurs, opérateurs, éditeurs et équipementier), publie en outre un livre blanc sur cette problématique en partenariat avec Scholé Marketing. Nicolas Amestoy, le fondateur de ce cabinet d'études, était présent lors de l'événement pour en détailler les conclusions. Il a d'abord tenu à rappeler que les premières vagues de fermetures de lignes arriveraient au plus tôt courant 2020. « Les premières études sur la fermeture des lignes sont en court. Des tests seront ensuite menés en Bretagne dès 2018 », ajoute le dirigeant.

Il faut accélérer la cadence

Si le délai paraît confortable, le chantier à réaliser est immense. « Aujourd'hui, il y a encore 4 millions d'abonnements analogiques dont une très grande partie appartient à des entreprises », explique Nicolas Amestoy. Si l'avènement des boxes multi-services a largement démocratisé l'usage de l'IP dans les foyers, ce n'est pas le cas dans l'entreprise ou 70% des lignes sont encore en RTC. Et la situation évolue lentement. « Si nous continuons au rythme du renouvellement actuel, nous auront encore 2,7 M de lignes RTC en 2035. Il faut accélérer le mouvement », prévient le dirigeant de Scholé Marketing. D'autant plus que le RTC ne concerne pas uniquement la téléphonie mais aussi les fax, les terminaux de paiement, les lignes d'alarme, d'assesseurs ou encore des caméras de surveillance.Le problème est que les entreprises ont beaucoup de mal à saisir les enjeux de la fin du RTC. « Elles n'ont pas besoin de passer à l'IP et ne comprennent pas pourquoi elles devraient changer. Contrairement à ce qu'assure Orange, cela leur suffit largement », s'énerve le représentant d'un opérateur présent dans la salle. Par ailleurs, encore faut-il qu'elles soient au courant. « Ce n'est pas le cas de la majeure partie d'entre elles, nous avons un gros travail d'information à mener », conclut Philippe Sordet, le vice-président du CDRT.
 
Distributique : 24/03/2017 : voir l'article original

iotLes 23 et 24 Mars 2016 à Paris Expo Porte de Versailles aura lieu le Salon IoT World, sur les objets connectés et leurs applications.

Le marché de l'Internet des objets ou «Internet of Things» (objets connectés et Machine to Machine) connait une véritable explosion, tant auprès des particuliers que des entreprises, et ce quelles que soient leurs tailles, de la PME à la multinationale : pour répondre à une forte demande sur ce secteur,  IoT World – organisé par Cherche Midi Expo/Groupe Solutions - a été conçu pour être l’événement annuel de ce marché, fait d’échanges, de partage d’information et de business entre les différents intervenants, fabricants d’objets connectés, développeurs, opérateurs télécoms, hébergeurs, intégrateurs,…

Coté exposition

IoT World rassemblera quelque 120 entreprises exposantes les plus représentatives de l’industrie de l’Objet Connecté et du Machine to Machine. (de la start up à l’entreprise internationale, de la santé à l’automobile..) qui présenteront aux 5 000 visiteurs attendus (*) (Concepteurs, bureaux d’études, Ensembliers, fabricants,  Industriels de biens d’équipement et de consommation, Sociétés de services aux entreprises, au secteur public et au grand public, Professionnels et équipementiers de la santé, Ecosystème du sport, Constructeurs automobiles ; équipementiers et sous-traitants filière automotive, Constructeurs du BTP, d’infrastructures routières, d’espaces et de bâtiments publics, Organismes publics, Collectivités territoriales…) leurs dernières innovations et applications dans ces domaines.

(*) Pas d’objets connectés sans Cloud, c’est pourquoi le salon IoT World se tient en parallèle de Cloud Computing World Expo et Solutions Datacenter Management, synergie garantie !

Coté conférences : ateliers exposants et parcours « technologies »

Le programme des conférences (keynote magistral, avis d’expert, table ronde, barcamp) permettra aux évangélistes, experts, personnalités, consultants, industriels concernés de s’exprimer sur les sujets de l’IoT, des applications et services connectés.

Les cycles de conférences aborderont les thèmes suivants : Industrie 3.0 – Smartcities – Objets connectés et santé – AgriConnect – La voiture connectée – L’objet connecté sur le terrain – Les smart wearables – Paiement connecté – Géolocalisation – Marketing mobile, M-Commerce et Big Data – Bilan économique et écologique – Cybersécurité et IoT – Les Apps pro – Les nouveaux business models.

Parallèlement se tiendront, des ateliers experts animés par les exposants qui réaliseront des démonstrations d’outils / services innovants.

Coté animations

Opération “Next Connected World”

Au coeur du salon, un espace privilégié sera réservé à une sélection de start-up du monde connecté et de l’IoT.

Trophées Wouap Doo Apps 2016

Présentées en mode « blitz » à un jury de professionnels et de personnalités, les meilleures Apps de l’IoT seront récompensées, par catégories/cibles (B2B, B2C), selon différents critères, dont les aspects d’utilité, de créativité, d’ergonomie et de performance.

Informations: Site internet : http://www.iot-world.fr/

Contact:

Emmanuelle Lesage

Tél: 01 44 39 85 02 

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Publié le vendredi 16 décembre 2016 06:18 

Une belle passe d’armes concernant le déploiement et les tarifs d’accès aux fibres optiques dédiées pour les entreprises a eu lieu le 15 décembre lors de la table ronde « Comment assurer l’accès au très haut débit des entreprises, à quel prix, dans quel contexte concurrentiel ? ».

Cette conférence, organisée par les associations Forum Atena et Club des dirigeants réseaux et télécoms (CRDT), réunissait un beau panel d’opérateurs – Orange, Nerim, Sewan, Kosc Télécom… –, ainsi que l’Arcep, l’Avicca et le Medef numérique. À cette occasion, sont apparues, une fois de plus, les différences d’objectifs entre l’autorité de régulation et les acteurs sur le terrain : l’Arcep souhaite l’arrivée d’un troisième opérateur fort à côté d’Orange et de SFR et s’ingénie à tout faire pour cela, alors même que l’ensemble des autres parties prenantes voudraient pouvoir déployer plus librement leurs réseaux en fibres optiques ou leurs services à des prix les plus compétitifs possibles. 

Par exemple, pour Didier Brillard, directeur de la réglementation d’Orange : « Les prix proposés par l’opérateur aux entreprises pourraient baisser dans certaines zones comme Marseille ou Toulouse si l’Arcep ne l’interdisait pas ». Cerise sur le gâteau : les autres opérateurs présents étaient d’accord avec cette proposition.

En réponse, Gaëlle Nguyen, représentant l’autorité de régulation, dit être au courant de cette demande mais confirme que l’Arcep n’a pas l’intention de modifier sa position tant que ne sera pas terminée l’analyse de marché du haut et très haut débit en France pour la période 2017-2020, c’est-à-dire vers la fin 2017. Cette façon de se hâter lentement n’est pas du goût de Bernard Lemoine, PDG de Nerim : « Nous sommes en guerre économique et le déploiement de la fibre FTTE ou FTTH-Pro est un vrai problème pour notre pays qui occupe un rang indigne. Il faut aller plus vite ! ».

Quant à Pierre-Antoine Kern, représentant à la fois le département de la Côte d’Or et, surtout, le point de vue du Medef sur le numérique : « On a un besoin impératif de déploiement de la fibre optique à destination des entreprises afin d’avoir un débit suffisant pour faire face à leurs besoins. Que penser du Parc Technologique de Dijon, appelé ‘’Technologique’’ alors que les sociétés ne disposent que d’un mégabit par seconde et que, pour les exploitations et entreprises des espaces ruraux, ce débit n’existe même pas ! ».

En complément, Frédéric Gerbelot, chargé de mission à l’Avicca, comprend difficilement cette volonté d’un troisième opérateur qui pourrait être poussé par l’Arcep puisque les collectivités locales investissent très fortement dans le déploiement de la fibre optique à travers les réseaux d’initiative publique (RIP).

En dernière intervention, Robert Léger, directeur marketing de Zayo France, a détaillé son offre : « Un réseau de fibre noire, c’est-à-dire en attente d’équipements optoélectroniques, pour héberger les orphelins de la fibre ! ».

Jean-Michel Mur
jm.mur@orange.fr

Source : site de l'AMFT : https://amft.io/amft/video-pleniere-commune-medinsoftcipclusircdrt-syntec-confiant-2017/

Plus de 130 personnes ont participé le 1er décembre dernier à l'assemblée plénière commune de Medinsoft, du CIP et du CLUSIR PACA auquel s'était joint, le CDRT, club des dirigeants Réseaux & Télécoms.

Au programme, trois conférences : l'une organisée par le CDRT sur « L'arrêt programmé du réseau RTC : Quels impacts au niveau réseaux et télécoms ? », la seconde portait sur « Les nouvelles règlementations : Quels impacts sur le numérique ? » animée par le Cabinet d'avocats AKHEOS et le CNRFID, enfin la troisième, celle animée par le Syntec Numérique sur le « Bilan 2016 et les Perspectives 2017 ».

C'est Gérard Gazay qui a accueilli à l'espace du Bras d'Or, les participants. Le maire d'Aubagne qui revenait ainsi un peu aux sources car le numérique, il connaît !

 

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Olivier Cazzulo, délégué régional Sud de Syntec numérique et Thierry Siouffi, administrateur, ont présenté les chiffres de l'année qui se termine et annoncé les perspectives pour l'année à venir.

Le Syntec Numérique annonce des prévisions de croissance à 3% pour 2017. Au cours du troisième trimestre, le rythme d'activité de l'édition de logiciels, conseil et services, et conseil en technologies était positif et s'est accéléré pour 42 % des entreprises du secteur indique le Syntec Numérique. La moitié des entreprises indiquent une progression de leur carnet de commande et 42% d'entre elles constatent une augmentation des appels d'offres. Par ailleurs, 36% des PME du secteur se félicitent d'une activité en hausse. Cette évolution laisse présager pour 2017 une croissance plus soutenue que les 2,8% attendus cette année. Le syndicat professionnel relève d'ailleurs légèrement ses prévisions et table sur une hausse de l'activité de 3% l'an prochain.

Chiffres 2016 et perspectives 2017 avec Olivier Cazzulo, délégué régional Sud de Syntec numérique

 

Extrait de l'intervention de Thierry Siouffi, administrateur de Syntec numérique

 

Avec plus de 14.000 créations nettes d'emplois en 2015, le secteur des services informatiques et logiciels continue de créer de l'emploi portant les effectifs du secteur à 427.000 salariés. Une dynamique qui s'est, selon l'Apec poursuivie en 2016 avec de fortes intentions de recrutements et un volume d'embauche plus important, et ce malgré des recrutements jugés de plus en plus difficiles par les entreprises. La tendance devrait logiquement se poursuivre en 2017 portée entre autres par les projets de mobilité, l'IoT ou encore le développement de plateformes collaboratives.