CDRT
Menu icoMenu232Dark icoCross32Dark
<
>
  • Evénements
  • Actualités
  • Galérie Photos
  • Le Club en vidéos
  • La Presse en parle

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
  • CDRT
  • Le Club ▴▾
    • Qui sommes-nous?
    • Nos adhérents
    • Le conseil d'administration
    • Pourquoi adhérer ?
    • Formulaire d'adhésion
  • Nos délégations ▴▾
    • Délégation IDF
    • Délégation AURA
    • Délégation Ouest
    • Délégation Occitanie
    • Délégation PACA
    • Délégation Nord
  • Actus & événements ▴▾
    • Evénements
    • Actualités
    • Galérie Photos
    • Le Club en vidéos
    • La Presse en parle
  • Nos actions ▴▾
    • Notre vision
    • Nos partenaires
    • PACTE RSE 2025
  • Contact ▴▾
  • Se connecter
  • Qui sommes-nous?
  • Nos adhérents
  • Le conseil d'administration
  • Pourquoi adhérer ?
  • Formulaire d'adhésion
  • Délégation IDF
  • Délégation AURA
  • Délégation Ouest
  • Délégation Occitanie
  • Délégation PACA
  • Délégation Nord
  • Evénements
  • Actualités
  • Galérie Photos
  • Le Club en vidéos
  • La Presse en parle
  • Notre vision
  • Nos partenaires
  • PACTE RSE 2025
Evénements Actualités Galérie Photos Le Club en vidéos La Presse en parle
Retour
Paul DUBOIS
14 octobre 2025
La fin du “tout-en-un” avec Teams

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre newsletter
icoCross16Dark

La fin du “tout-en-un” avec Teams

Ou la grande bascule des licences E1, E3, E5 !

Le vent tourne dans l’univers Microsoft 365. Longtemps symbole d’une intégration sans couture entre bureautique, messagerie et collaboration, la suite phare de Redmond entre dans une ère nouvelle : celle du découplage. Sous la pression réglementaire européenne, mais aussi d’une évolution stratégique plus large, Microsoft retire progressivement Teams de ses licences E1, E3 et E5 pour en faire un produit à part entière. Une inflexion qui redéfinit les équilibres économiques, techniques et politiques de la collaboration numérique.

Tout commence à Bruxelles. En 2023, la Commission européenne épingle Microsoft pour abus de position dominante, accusant l’éditeur d’avoir favorisé Teams au détriment de Slack et des autres plateformes concurrentes. Résultat : un engagement ferme de l’éditeur américain à séparer Teams de ses offres packagées pour les entreprises européennes. Depuis octobre 2023, les nouveaux clients situés dans l’Espace économique européen et en Suisse ne peuvent plus acheter les formules Microsoft 365 E1, E3 ou E5 avec Teams inclus. Le logiciel de visioconférence et de collaboration devient désormais une option additionnelle payante, sous forme de licence “Microsoft Teams Enterprise”.

Derrière cette mesure réglementaire se cache un basculement de fond. Microsoft choisit d’étendre ce modèle au monde entier, non plus comme une contrainte, mais comme une nouvelle norme de flexibilité. Les formules “sans Teams” deviennent le socle universel, les clients ajoutent ensuite les briques dont ils ont besoin : Teams, sécurité avancée, téléphonie, analyse ou Power BI. En somme, la suite Microsoft 365 se transforme en un assemblage modulaire plutôt qu’en un package figé.

Pour les DSI, la transition n’a rien d’anodin. Les différences de prix entre les anciennes et les nouvelles offres tournent autour de quelques euros par mois, mais le véritable enjeu réside ailleurs : dans la complexité du pilotage. Les entreprises doivent désormais jongler avec des environnements hybrides où coexistent licences historiques “avec Teams” et nouvelles licences “sans Teams”. Le moindre renouvellement de contrat ou la création d’un nouveau poste devient un exercice d’équilibriste, entre cohérence budgétaire et maintien des usages.

Cette architecture plus granulaire bouleverse aussi les calculs de rentabilité. Jusqu’ici, une licence E3 ou E5 concentrait la bureautique complète, la sécurité, la messagerie et la collaboration pour un prix unique. Désormais, les organisations qui veulent conserver Teams paient séparément la licence “Enterprise” et, le cas échéant, le module Teams Phone pour la téléphonie d’entreprise. Certaines entreprises y voient un risque de surcoût déguisé, d’autres saluent une opportunité de rationalisation : il devient possible d’adopter une suite concurrente pour la collaboration tout en conservant Microsoft 365 pour la bureautique.

Les réactions dans l’écosystème reflètent cette ambivalence. Les intégrateurs et partenaires cloud, eux, doivent réviser leurs grilles tarifaires et leurs argumentaires. Les clients PME, souvent moins aguerris sur la subtilité des licences Microsoft, se retrouvent face à un labyrinthe contractuel. Quant aux grandes organisations, elles voient dans cette modularité un levier de négociation supplémentaire : le “sans Teams” peut désormais servir d’alternative pour peser dans les discussions commerciales.

Au-delà du prix, cette évolution interroge la philosophie même du modèle Microsoft. En dissociant Teams, Redmond renonce en partie à la force de son intégration, ce fameux effet “tout-en-un” qui avait permis à l’écosystème 365 de s’imposer comme standard dans les entreprises du monde entier. Mais elle y gagne une ouverture stratégique : celle d’un catalogue à la carte, mieux adapté aux politiques multi-fournisseurs et aux environnements hybrides.

Les experts notent que cette démarche pourrait inspirer d’autres acteurs. Dans un monde où les entreprises cherchent à réduire la dépendance à un seul éditeur, le modèle modulaire devient une réponse politique autant qu’économique. Teams, jadis emblème de la suite intégrée, devient le symbole d’un nouveau cycle : celui de la décentralisation des usages collaboratifs.

Microsoft, de son côté, défend cette transformation comme un choix pragmatique. “Nous voulons donner aux clients plus d’options et favoriser l’interopérabilité”, explique l’éditeur dans sa communication officielle. La phrase sonne comme une promesse d’ouverture, mais aussi comme une reconnaissance implicite que la confiance se reconquiert.

Derrière le brouillard des acronymes — E1, E3, E5, Teams Enterprise, Defender, Power BI Pro — se dessine un nouveau paysage, plus complexe, mais aussi plus libre. Un paysage où chaque DSI devra composer sa partition, entre liberté, dépendance et maîtrise des coûts.

icoLinkedin35Color icoComment35Color
icoLinkedin35Color icoComment35Color
0 commentaire(s)
ou
Connectez-vous
Aucun commentaire pour le moment.
Consultez également
ArkEdge Space accélérerl’usage des données spatiales en Afrique

ArkEdge Space accélérerl’usage des données spatiales en Afrique

ArkEdge Space scelle une série d’accords avec l’Afrique pour accélérer l’usage des données...

Paul DUBOIS
3 octobre 2025
Extinction des réseaux 2G et 3G

Extinction des réseaux 2G et 3G

L’Arcep scrute le compte à rebours des cartes SIMLa 2G et la 3G, déployées dans les années 1990...

Paul DUBOIS
20 septembre 2025
Orange, premier opérateur européen à franchir le cap des 10 millions fibre

Orange, premier opérateur européen à franchir le cap des 10 millions fibre

Dans l’univers des télécoms, certains chiffres marquent une étape qui dépasse le simple...

Paul DUBOIS
11 septembre 2025
SCC France accélère la modernisation des communications avec l’UCaaS

SCC France accélère la modernisation des communications avec l’UCaaS

SCC France franchit un nouveau cap dans sa stratégie de services numériques en lançant une offre...

Paul DUBOIS
9 septembre 2025
Clap de fin sur une saison brûlante

Clap de fin sur une saison brûlante

À la Recyclerie Porte de Clignancourt, le CDRT a choisi un lieu atypique, symbole...

Paul DUBOIS
25 juillet 2025
Tata Communications et AWS construisent un nouveau réseau

Tata Communications et AWS construisent un nouveau réseau

En Inde, la révolution de l’intelligence artificielle franchit un nouveau cap. Tata...

Paul DUBOIS
22 juillet 2025
icoLinkedin24Color
  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations Professionnelles